un monde encore dangereux

Depuis quelques années, toute une série de crises des droits humains a contraint de nombreuses personnes à quitter leur pays pour chercher refuge ailleurs. De la Corée du Nord au Mali, du Soudan à la République démocratique du Congo, des hommes, des femmes et des enfants ont quitté leur foyer pour trouver la sécurité. L’ONU a proclamé, en 1948, une Journée des droits de l'homme (10 décembre), considérant la Déclaration universelle des droits de l’homme comme étantl’idéal à atteindre pour toutes les nations. Mais quelle est la situation en l’aube de 2014 ?

 

 

 

 

 

 

 

 

Nelson Mandela, un défenseur infatigable de la liberté et de l’égalité.

 

La justice et le droit ont de tout temps été à la base des combats menés par les hommes pour la dignité et l’équité, des idéaux toujours inaccessibles pour certains. Les violations de ces droits enregistrées un peu partout dans le monde depuis l’adoption de la Déclaration, lèvent le voile sur de graves insuffisances en matière de respect des droits humains, sur la faiblesse des moyens de prévention contre les abus de toutes sortes et indiquent le degré de précarité des acquis.

 

Des chiffres inquiétants

« Faute d'action internationale dans le domaine des droits humains, le monde est en train de devenir de plus en plus dangereux pour les réfugiés et les migrants ». Cette déclaration de l’organisme Amnistie internationale signifie que les droits de plusieurs millions de personnes qui ont fui les conflits et les persécutions, ou qui ont quitté leur pays en quête de travail et d'une vie meilleure sont bafoués. Les conflits armés, les violences intercommunautaires, l’utilisation d’enfants-soldats, les discriminations fondées sur l’orientation sexuelle ou sur l’identité du genre, les violences policières, les atteintes à la liberté d’expression et de presse, les condamnations à mort, les arrestations arbitraires sont toutes des formes d’atteintes aux droits de l’homme qui subsistent encore en 2013. Selon le dernier rapport d’Amnistie internationale, 112 pays ont torturé leurs citoyens, 101 pays ont réprimé le droit de leur peuple à la liberté d’expression, des procès iniques ont eu lieu dans 80 pays et on recense des prisonniers d’opinion dans 57 pays.

 

Un idéal pour le Monde…

Plusieurs pays peuvent apporter leur soutien, d’une part en faisant figure de modèles positifs à travers leurs pratiques et de leur propre respect des droits humains, et en promouvant ces droits dans le cadre de leurs relations avec tous les gouvernements.Partout dans le monde, des pays, se montrent davantage désireux de protéger leurs frontières nationales que les droits des hommes et des femmes qui viennent chercher refuge chez eux. Face à tous ces défis, la communauté internationale, les nombreuses ONG à travers le monde ainsi que la société civile doivent continuer de lutter pour que se réalise cet idéal humain.

 

Plus de victimes chez les femmes

Dans un monde où de nombreuses nations ne font rien pour lutter contre les violences liées au genre, la moitié de l'humanité était toujours traitée comme des citoyens, ou plutôt des citoyennes, de seconde zone en matière de respect des droits. Des soldats et des groupes armés ont commis des viols au Mali, au Tchad, au Soudan et en RDC ; en Afghanistan et au Pakistan, des femmes et des filles ont été tuées dans des conditions évoquant des exécutions ; et dans des pays comme le Chili, le Salvador, le Nicaragua et la République dominicaine, des femmes et des filles enceintes à la suite d'un viol ou dont la vie ou la santé était mise en danger à cause de la grossesse se sont vu refuser la possibilité d'avorter en toute sécurité.

 

Pour en savoir plus

 

Amnistie Internationale

www.amnistie.ca

 

Nations Unies

www.un.org

 

Human rights watch

www.hrw.org

www.droits-humains.org