JQSI 2017 - une belle édition

Les Journées québécoises de la solidarité internationale (JQSI) se sont déroulées du 8 au 19 novembre 2017. Une programmation riche en conférences, projections de films ou encore table ronde. Retour en images.


Un lancement au Café Frida

Le lancement des Journées québécoises de la solidarité internationale était mêlé au vernissage de l'exposition Les Humains de Khalambasse.

Une table ronde sur les luttes des femmes autochtones, d'hier à aujourd'hui

Les problématiques de la citoyenneté autochtone au féminin, les injustices commises et les discriminations qui sévissent encore aujourd’hui, les initiatives porteuses d’espoir, ou encore les nombreux appels à la solidarité et à la mobilisation ont été évoquées par les panélistes Suzie O’Bomsawin, Nicole O’Bomsawin, Valérie Jubainville et Viviane Chilton. L’activité était animée par Joanne Blais,

L'activité avait lieu en partenariat avec le département d'histoire de l'UQTR.



Même la pluie au CinéCampus

Le film, réalisé par Icíar Bollaín, aborde un enjeu qui se révélera probablement, dans un avenir proche, comme une source majeure de bouleversements et de conflits sur toute la planète : l’accès à l’eau potable.

Une discussion animée par Luce Doré, membre du Conseil d'administration du CS3R a permis aux spectateurs.trices d'échanger sur le film, et notamment de faire des liens avec des enjeux québécois.

Citoyens de nulle part au Café Frida

La projection du documentaire Citoyens de nulle part, qui relate la situation de ces milliers de Dominicain.e.s d'origine haïtienne qui se voient privé.e.s de papiers et sont ainsi rendu.e.s apatrides. était suivi d'une discussion en présence du réalisateur Nicolas Tremblay.

Impacts des accords de libre-échange sur nos vies quotidiennes, une conférence de Ianick Marcil

Devant plus de 350 personnes, l'économiste Ianick Marcil s'est concentré à déboulonner de nombreux mythes sur les accords de libre-échange. Au cours des derniers mois, deux accords de libre-échange commercial, l’ALENA (Canada/États-Unis/Mexique) et l’AECG(Canada-Europe) ont occupé une place importante dans l’actualité. Alors que certains tracent un bilan des plus positifs des retombées de ce type d’accords, d’autres y relèvent, sur de nombreux plans, des reculs aux conséquences dramatiques, notamment sur nos vies quotidiennes. Si le conférencier ne remet pas l'existence même de ce type d'accords, le commerce fait en effet partie des sociétés humaines depuis des siècles voire des millénaires, ces accords reflètent-ils vraiment l'intérêt général?


5 à 7 solidaire

Le Comité de Solidarité/Trois-Rivières a mis le cap sur Shawinigan pour co-organiser ce bel événement de réseautage, aux côtés de l'Accorderie de Shawinigan. Jairo Antonio Sandino, notre stagiaire réciprocité venu du Nicaragua a pu parler de sa réalité et présenter les avantages du tourisme solidaire pour sa communauté. Il réalise actuellement son stage à l'Auberge internationale.


Soirée Sans Frontières

Cette soirée festive mettait en valeur les stagiaires du CS3R. mais aussi ses sympathisant.e.s. Le Prix Solidarité Brian-Barton a cette année été décerné à Georges Young. De belles animations, de beaux témoignages...une belle soirée!


Acceptabilité sociale : sans oui, c'est non!

Le sujet, brûlant d'actualité, a stimulé de nombreux débats. L’acceptabilité sociale existait bien avant qu’on en parle, mais elle portait simplement d’autres noms: conflit, controverse, opposition, crise, débat, appui populaire... Depuis une dizaine d'années, cet enjeu est au cœur des débats sociaux et politiques entourant les grands projets de développement, du Plan Nord à Énergie Est, en passant par l'éolien et le gaz de schiste. Mais qu'est-ce que l'acceptabilité sociale, au juste? S'agit-il d'une nouvelle stratégie pour fracturer le social afin de mieux l’exploiter?

Pour démystifier ce concept, les auteur.e.s Pierre Batellier et Marie-Eve Maillé ont proposé, avec beaucoup de rigueur et une bonne dose d’humour, un véritable « exercice de déconstruction des dichotomies présentes dans le discours entourant l’acceptabilité sociale ». Parce que, même en ce qui concerne le territoire, sans oui, c'est non...