lettre ouverte rédigée par Thibault Finet
Le 29 novembre de chaque année, l’ONU souligne la journée internationale de la solidarité avec le peuple palestinien. Cette journée commémore la date du 29 novembre 1947 durant laquelle l’Assemblée générale de l’ONU a adopté la résolution 181-(II), aussi appelée : «Résolution sur le plan de partage », qui prévoyait la création d’un État juif et d’un État arabe en terre de Palestine.
Or, force est de constater que depuis 1947 la situation du peuple palestinien n’a fait qu’empirer. Non seulement les Palestinien-ne-s n’ont toujours pas d’État, mais ils subissent depuis 1967 une occupation militaire illégale en plus de voir leur territoire grignoté toujours plus par les colons israéliens. Ces colons, illégaux selon le droit international, seraient environ 500 000 actuellement.
La résolution sur le plan de partage est demeurée lettre morte dans l’agenda des priorités économiques et électoralistes des puissances occidentales. Et les violences ont repris ces dernières semaines avec la déraison à laquelle , malheureusement, nous nous sommes accoutumé-e-s.
La situation palestinienne n’est pas une situation comme les autres. Peu d’États dans l’histoire du XXe siècle ont bénéficié d’une complaisance aussi durable de la part de la communauté internationale que l’État d’Israël en regard des exactions commises à l’encontre du peuple palestinien : bombardements, blocus, colonisations illégales, étouffement de l’économie palestinienne, arrestations et détentions abusives, et multiples discriminations.
Que peut-on faire au Québec pour contribuer à dénoncer les agissements illégaux d’Israël et pour soutenir le peuple palestinien ?
On peut par exemple écrire aux dirigeant.e.s d’Hydro-Québec pour que celle-ci cesse sa collaboration avec la Israel Electric Corporation qui est un outil de la colonisation israélienne dans les territoires occupés. On peut également participer au boycott des produits israéliens répertoriés par le mouvement BDS (Boycott, Désinvestissement et Sanctions) afin de créer une pression économique sur l’État d’Israël. Enfin, rappelons au gouvernement canadien et aux députés fédéraux que le Canada doit cesser d’être complaisant envers les agissements d’Israël.
L’injustice que subissent les Palestinien-ne-s n’a pas sa place dans le monde d’aujourd’hui. Restons mobilisé-e-s et solidaires des Palestinien-ne-s.
Crédit: Wall in Palestine - Flickr.com