Le Cs3R se joint à 300 organisations canadiennes pour demander un statut d’immigration complet pour tous et toutes
À propos de la campagne
La campagne Un statut pour tous et toutes! est l'initiative du Réseau des droits des migrant·e·s, une organisation pancanadienne qui lutte contre le racisme et pour la justice migratoire.
Au CS3R, nous joignons notre voix à plus de 300 organisations du Canada qui revendiquent un statut d'immigration complet pour tous et toutes. Voici des extraits de la déclaration que nous vous invitons à signer et partager.
Réunir les familles
Un statut d’immigration complet pour toutes et tous est nécessaire pour la justice mondiale. La COVID-19 a ravagé des communautés dans le monde entier, aggravant les crises économiques et politiques qui sont exploitées par les gouvernements. Pourtant, le Canada a fermé ses frontières aux réfugié·e·s et des familles restent séparées. Le Canada doit soutenir les migrant·e·s et les réfugié·e·s ici, réunir les familles et s’assurer que personne n’est forcé de quitter sa maison.
Tous et toutes essentiel·le·s
De nombreux migrant·e·s effectuent un travail essentiel, en veillant à ce que les familles et les communautés soient prises en charge. Pourtant, la majorité de ce travail est mal rémunéré et la majorité de ceux qui le font est des migrant·e·s racisé·e·s et des femmes. (...) Un statut d’immigration complet pour tous est une étape essentielle vers l’élimination des inégalités sur le lieu de travail et nécessaire pour une transition vers une économie de soins juste et durable.
Droits inégaux
Les migrant·e·s, les réfugié·e·s et les sans-papiers ont perdu leur travail et leur salaire pendant la crise, mais beaucoup ont été exclu·e·s des prestations d’aide au revenu d’urgence. (...)Avec la réouverture des entreprises, les personnes sans travail n’ont guère d’autre choix que d’accepter des emplois dangereux. Mais les conditions sont les mêmes qu’avant : de faibles salaires et une protection minimale du travail. Les gains obtenus de haute lutte en matière d’accès aux soins de santé restent précaires et limités.